Pourquoi privilégier le CBD français face au CBD étranger ?

Le marché du CBD s’est considérablement développé ces dernières années. Entre boutiques physiques et sites internet, l’offre est aujourd’hui très large et variée. Pourtant, derrière cette diversité se cache une réalité que peu de consommateurs connaissent : toutes les fleurs de CBD ne se valent pas, et certaines pratiques posent question. C’est notamment le cas des fleurs dites « washées », largement présentes dans certaines importations étrangères.

Les fleurs « washées » : une technique douteuse pour masquer les taux de THC

Le CBD est une molécule légale en France tant que le taux de THC (la substance psychotrope du cannabis) reste inférieur à 0,3%. Or, dans de nombreux pays producteurs (Suisse, Italie, Europe de l’Est, voire États-Unis), les fleurs de cannabis riches en CBD dépassent souvent ce seuil réglementaire.

Pour contourner cette contrainte et pouvoir exporter vers des pays à législation stricte, certains acteurs procèdent à un « lavage » des fleurs. Cette méthode chimique ou mécanique vise à faire baisser artificiellement le taux de THC, permettant ainsi à ces produits de rentrer sur le marché français.

Quels sont les problèmes des fleurs washées ?

Perte de qualité naturelle
En lavant les fleurs, on retire non seulement du THC mais aussi de nombreux terpènes, flavonoïdes et autres cannabinoïdes présents naturellement dans la plante. Le goût, l’arôme et surtout l’effet entourage du CBD sont largement altérés.
Présence de résidus chimiques
Certaines techniques de lavage utilisent des solvants ou des procédés industriels qui laissent des résidus indésirables sur la fleur. Ces traces chimiques peuvent être inhalées ou ingérées par le consommateur, nuisant ainsi à la pureté recherchée dans une consommation de CBD.
Traçabilité incertaine
Lorsqu’on achète du CBD étranger, il est souvent difficile de connaître précisément le mode de culture, les traitements utilisés (pesticides, engrais chimiques), et les étapes de transformation.

Des fleurs « reconditionnées » avec des terpènes ajoutés

Après lavage, certaines fleurs peuvent être pulvérisées de terpènes, soit :

Naturels (issus d’agrumes, de plantes ou de cannabis).
Artificiels (molécules de synthèse recréant artificiellement un profil aromatique).

Objectif : masquer la perte de goût et d’arômes due au lavage, et donner l’illusion d’une fleur « fraîche » et « aromatique ».
Mais au final, la fleur d’origine reste de qualité inférieure et appauvrie sur le plan cannabinoïde.